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[Article invité] Le terrible two : ces crises qui pourrissent la vie et gâchent les vacances

25 janvier 2017

terrible two de plume
Crédit photo: plume du blog expériences en famille

Coucou la family, aujourd'hui nouvel article invité sur le blog, chaque mercredi une autre blogueuse s'invitera dans notre petit monde. 

Cette semaine c'est plume du blog experiences-en-famille.fr . Plume à créer son blog en août 2016, sont envie de montrer aux parents et futurs parents que non, avec des enfants on arrête pas spécialement de vivre. Qu'il est tout à fait possible de voyager, de participer à des festivals etc. Sur son blog tu trouvera pleins de destinations testées et approuvées par plume. Je te laisse découvrir son article qui m'a beaucoup plu et qui va bientôt me concerner avec ma petite Mia.

Bonne lecture :) 


experience en famille


Ma fille a 18 mois. Je m'y attends, je serre les fesses, je commence mes réserves de patience, de bisous, de câlins.
Dans quelques mois, j'en aurai besoin ! Quand ? C'est ça la magie du terrible two : SURPRISE ! 


Mais je l'aime ma fille... Et puis je me suis déjà entraînée sur son frère, alors même pas peur !

Et vous savez à quel point c'est vrai ? L'été dernier, nous sommes partis camper en tente 32 jours avec deux enfants en bas âge. 

De l'inconscience ? Non, d'ailleurs pour vous prouver qu'en plein terrible two,on peut partir en vacances sans avoir peur des regards de travers et des remarques compatissantes ? Agacées ? Nerveuses ? 

Je vous partage nos solutions testées et approuvées.


Mais tout d'abord, le terrible two,c'est quoi ?


C'est une crise d'adolescence, mais chez l'enfant. Elle apparaît aux alentours de 2 ans (mais parfois beaucoup plus tôt), et s'arrête souvent vers 3 ans (mais parfois beaucoup plus tard). Et si à 2 ans votre enfant mange encore toute son assiette et vous obéit avec le sourire, ne vous réjouissez pas trop vite, c'est que cette crise vous touchera un peu plus tard. Elle n'épargne AUCUN parent !

Alors, comment reconnaître un enfant avec un caractère affirmé, d'un enfant en plein terrible two ? Pour résumer la grande différence est l'intensité.


terrible two


Le terrible two côté enfants


Chez les enfants, on reconnaît le terrible two quand :

* votre enfant voulait une banane, vous la lui coupez avec amour dans une assiette...Sauf qu'il la voulait entière BOUH

* il refuse de manger ce que vous lui servez, de prendre le bain, de se sécher, de s'habiller, de mettre ses chaussures, de se coiffer, de se moucher... NON NON NON et RE-NON

* vous lui refusez un deuxième bonbon et qu'il tape, pince, mord, griffe, trépigne, pleure, se couche par terre... C'est aussi valable pour les autres aliments, objets, jouets que vous lui refusez : il ne souhaite rien, il exige tout et MAINTENANT

* il hurle tout simplement, gratuitement, sans raison... Pour RIEN DU TOUT

Le terrible two côté parents


Chez les parents, cette période nous permet de prendre 10 ans instantanément. Vous l'avez repéré quand :

* le budget coloration de cheveux de madame explose

* les tempes de monsieur grisonnent ou une tonsure apparaît au sommet du crâne... Parfois, les deux

* vos tympans sans cesse agressés se mettent à saigner en fin de journée

* vous hésitez à sortir ailleurs qu'au mac do par peur des regards condescendants de tous ces parents à qui leurs enfants tiennent la main

* vous dites à votre enfant d'arrêter sa colère et que ça fait le même effet que si vous lui disiez "chausse du 28" ou "grandis de 3 cm"

C'est dur, c'est intense... Mais c'est surtout scientifique


terible two2


À la naissance, le cerveau d'un bébé est immature


Lorsqu'un bébé parait, son cerveau est encore bien immature ! Certains anthropologues pensent qu'il y a quelques millions d'années, la gestation des humains était bien plus longue, mais que lorsque les premiers hommes ont commencé à marcher sur deux jambes, les hanches des femmes se sont resserrées. La durée de la gestation aurait donc peu à peu diminué afin que les bébés ne restent pas coincés. Ceux-ci naîtraient donc prématurément, en quelques sortes. Pour étayer leurs propos, ils comparent notre espèce avec d'autres mammifères, et force est de constater que nous avons les bébés les moins indépendants du règne animal ! Un girafon, un veau, un ânon, tous sont capables de marcher dès les premières heures de vie... Mais pas nos bébés !

On en croit ce qu'on veut. Toujours est-il qu'à la naissance, le cerveau d'un bébé dispose d’environ 100 milliards de neurones et d’au moins la même quantité de cellules gliales. Entre 0 et 6 ans, le cerveau d'un bébé triplera de taille, rien que ça ! Et pendant cette période, les neurones se connecteront les uns aux autres, en fonction des stimulations de l'environnement. Cette connexion entre deux neurones s’appelle une synapse.

La croissance du cerveau d'un enfant ne se fait pas de manière homogène

Vous conviendrez sans doute sans peine qu'au cours de sa croissance, parfois un enfant prendra du poids, parfois, il grandira, parfois, il fera les deux en même temps. Alors dites-vous ceci : la mise en place des synapses ne se fait pas de façon homogène dans le cerveau. 


Chez l'enfant, la zone la plus développée du cerveau est celle responsable des émotions, tandis que le cortex frontal qui permet l'autocontrôle et donc la gestion des émotions n'atteint sa pleine maturité qu'à l'âge adulte !

Ainsi lorsqu'un enfant vit une frustration, il ressent une décharge de stress via ses hormones, et il ne sait comment la contrôler. C'est la crise. Le seul moyen pour la contrer : réussir à faire baisser les hormones de stress ou les supplanter par les hormones du bien être.



Cette croissance est-ce qui rend un cerveau unique


Le réseau neuronale se met donc lentement en place dans l'enfance. Il dépend de nombreux facteurs tels que : l'environnement de l'enfant, son vécu affectif, émotionnel, social voire culturel, ses apprentissages et l’éducation qu'il reçoit.


Un très large éventail de combinaisons synaptiques est donc possible ! C'est d'ailleurs ce qui rend chaque cerveau unique. Chaque enfant agira, pensera et vivra ses relations avec les autres de façon singulière, fonction de ce qu'il aura vécu avant...


Bref, tout ça pour dire que le terrible two est un mal nécessaire, une école de la vie qui aide l'enfant à grandir, à prendre sa place dans notre monde. 


Enfin, dit comme ça, c'est bien joli ! Mais on fait comment pour emmener notre gremlins à l'extérieur, sans coin pour punir, sans chambre pour isoler... Et bien sachez-le, c'est faisable !

Apprenez à contrôler les colères et osez à nouveau sortir et partir en vacances en famille.

terrible two


La première étape est d'observer votre enfant 2 ou 3 semaines consécutives.


Prenez un carnet et notez chacune de ses crises, précisez l'heure, le contexte, l'état de l'enfant. Et faites vos observations. Vous devriez vous apercevoir rapidement qu'entre toutes ces crises, il y a souvent quelques points communs.
En général, elles apparaissent lorsque votre enfant subit déjà un état de stress : il a faim, soif, chaud, froid, ou il est fatigué. Un enfant ne vous dira jamais ces choses-là. Pourtant, elles créent chez lui un réel inconfort qui stimule la zone des émotions dans son cerveau.
Rempli d'hormones de stress, la moindre contrariété peut mener à une explosion dans les règles de l'art.

Apprenez à anticiper les colères que vous pouvez anticiper


La meilleure colère est celle qui n'a pas lieu !

Maintenant que vous réussissez à prévoir certaines crises, anticipez-les ! Comment ? Tout naturellement.

Tous les midis, c'est pareil crise et re-crise à l'heure du repas ? Et si vous déjeuniez à 11h30 ? Avant que les hormones de stress ne fassent trop de dégâts ?

Vous voyez votre enfant courir au parc et être de plus en plus excité ? Vous savez que lorsque vous repartirez, ce sera la fin du monde ? Essayez de lui proposer à boire, un petit truc à grignoter. Et surtout essayez de le garder près de vous quelques minutes, le temps de faire retomber un peu la pression. Puis dites-lui fermement que dans 5 minutes, il sera temps de partir, qu'il peut jouer encore un tout petit peu, et que quand vous serez à la maison, il y aura des pâtes (attention, ça ne marche pas avec les choux de Bruxelles !). Il vous aura entendu, et aura eu le temps de se préparer psychologiquement !

terrible two


Apprenez à désamorcer les crises surprises.


Toutes les crises ne s'annoncent pas, sinon ce ne serait même pas drôle ! Alors je vous propose quelques astuces pour couper court aux hurlements :
    
* Détournez l'attention. Il n'y a d'ailleurs rien de plus facile en extérieur. "Oh regarde le petit chat" (marche aussi pour un chien, un écureuil, un lapin, et tout autre animal à 4 pattes, à 2 pattes, à 6 pattes, à 8 pattes et à nombre de pattes impaires). Où lancer une course : le premier arrivé à la porte a gagné.
    
* Ayez de l'imagination. Si j'avais une baguette magique, je ferais apparaître des œufs et je te ferai de la mousse au chocolat. Ou même mieux je ferai apparaître un saladier entier de mousse au chocolat, ou même un camion de mousse au chocolat, ou une piscine de mousse au chocolat. Et on se baignerait dedans et ...
    
* Surprenez-le. Par exemple jetez-vous par terre et imitez-le. Puis riez de vous ensemble. Où tenter une séance de chatouille dans les règles.

Limitez les occasions de faire les crises.    


* N'emmenez pas votre enfant dans les grands magasins.
    
* Ne passez pas devant les jeux d'un camping au moment de partir en randonnée.
    
* Ne proposez pas le bain à votre enfant alors qu'il est en plein jeu (attendez quelques minutes qu'il ait terminé).


terrible two


Et si ça ne marche pas ?


Vous avez remarqué ? Il n'est jamais question de céder devant son enfant. Un enfant a besoin de règles. Il s'agit plutôt de trouver un moyen de lui faire accepter ces règles le plus sereinement possible, sans cri, sans pleur. Souvent, c'est possible, mais pas toujours.

La psychologie de l'enfant n'est malheureusement pas une science exacte. Et ce qui fonctionne un jour ne fonctionnera pas forcément le lendemain. 

Alors si rien ne semble fonctionner, restez calme, et attendez. 



Dites-vous que derrière chaque regard noir, conseil ou remarque d'un adulte se cache un ancien enfant qui a fait des colères et qu’après la pluie vient le beau temps.

Et pour ceux qui hésiteraient encore à partir quelque part en famille, voici 10 raisons de ne pas laisser bébé à ses grands-parents.



Et vous ? Avez-vous déjà hésité à partir en vacances parce que vous aviez peur que votre enfant ne les gâche avec ses crises ? 

Ou au contraire avez-vous des solutions éprouvées pour maîtriser ces crises même en extérieur ?


Plume.

Un petit mot? :

  1. Mais qu'est ce que c'est vrai! J'ai été "épargnée" avec mes filles mais le vis au boulot...
    ...la meilleure solution, prendre du recul!
    Facile lorsque l'affect est moindre ^^

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    1. Au boulot ? C'est dur, quoique peut être plus facile de prendre du recul !

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  2. Ah oui il paraît que ce n’est pas évident en effet. J'ai toujours appréhendé et finalement je ne sais pas si c'est passé, si c'était ça... Je ne me suis jamais cassé la tête et les choses se gèrent d'elles-mêmes.

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    1. Pas chez moi, peut être parce que mon fils était un bébé aux besoins intenses ?

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  3. En voyant l'article j'ai de suite transmis à ma belle fille.....ça va sans doute l'aider. Merci. Bises

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  4. Oui j'avoue c'est pas toujours évident :/. Heureusement ici Heureusement, ça passe asse vite

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    1. Ici ça a duré 2 ans : de 18 mois à 3,5 ans, et puis terminé, comme par enchantement ! 3 ans c'est long sur lemoment, mais sur une vie...C'est vrai que ça passe vite

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  5. ma fille est encore dedans elle a 3 ans et deli ;-(

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    1. Courage elle va finir pas s’apaiser toute seule ♥

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    2. Je confirme. Et quand ce sera passé, vous vous rendrez compte en regardant en arrière que finalement ce n'était pas si long ! Et aussi que votre petite fille est devenue grande...

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  6. Super l'article ! Bien écrit et avec des conseils pratiques.
    Moi aussi je suis en plein dedans, difficile de gérer parfois, surtout avec une grande de 5 ans qui cherche à s'affirmer aussi.

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    1. Mia aura 2 ans le 27 septembre heureusement ma grande à déjà 8 ans j'espère que ça se passera comme pour elle, dans le calme et la sérénité :p

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    2. Tout a une fin. Heureusement ? Malheureusement ? ça reste à voir.
      Quand mon fils, à 16 mois se réveillait encore 4 fois la nuit, je me disais que quand il irait en boîte à 15 ans, je pourrais enfin dormir, et ça m'aidait à tenir !
      Bon maintenant, il dort enfin, la boîte à 15 ans... on en rediscutera !

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  7. Un SUPER article Steph ! Franchement, tant d’analyse, d’humour, de bons conseils dans un même endroit... c’est rare ! Bravo ! J’ai appris plein de choses, j’en suis encore à Terrible4... j’attends que ça passe... mais c’est long ! Bises

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    1. Merci beaucoup mais l'article n'est pas de moi mais de plume :) elle est invité sur mon blog cette semaine ♥

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    2. Merci beaucoup quand même Laura !
      Oui, c'est usant sur le coup... et puis on oublie.

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Stéphanie